• La bataille d’Alesia

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    Déjà, où se situe Alesia ?

     

       Le site officiel depuis Napoléon III est Alise-Sainte-Reine (en Côte d’Or), on y a découvert sur le mont Auxois les traces archéologiques d’un oppidum. Le site alternatif est Chaux-des-Crotenay (près du massif du Jura), il correspondrait aux descriptions de César, des vestiges de bataille y ont été retrouvés, les traces d’un oppidum gaulois aussi.

     

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    Déroulement de la bataille.

     

     

    Préambule

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       Après Gergovie, César renforce ses légions par celle de Labienus et engage des mercenaires, à savoir des cavaliers germains. Ne pouvant descendre vers le sud en raison de la présence de troupes gauloises, il aurait pris la route de Genève (province romaine) en passant par le Jura.

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       Vercingétorix décide de cesser sa guerre d’usure (terre brûlée) et d’anéantir les légions romaines.

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       Il attaque avec  ses 12 000 cavaliers contre les 10 à 12 légions, 65 000 soldats à pied (dont 20 000 auxiliaires) et 10 000 cavaliers. Il est repoussé et doit se replier à Alesia, renforcé par son infanterie 80 000 hommes.

      

       Alesia, l’oppidum des mandubiens, est aussi sur la route du repli de César. Il n’a pas le choix, il doit le faire tomber.

     

     

    Mise en place

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       Conscient que les gaulois sont abrités derrière des fortifications et qu’ils sont plus nombreux, il renonce à un assaut et fait appel à ce qui impressionne encore aujourd’hui, les troupes du génie romain. (Voir en bas).

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       Des travaux énormes commencent. Une première ligne de fortifications (contrevallation) tournées vers l’oppidum enferme Vercingétorix (16km de ligne de défense). Une deuxième ligne de fortifications (circonvallation) tournées vers l’extérieur pour bloquer une éventuelle armée de secours gauloise (21km de ligne de défense).

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       Vercingétorix tente d’attaquer les romains dès le début du siège mais si sa cavalerie prend le dessus sur celle des romains l’intervention des fantassins et de la cavalerie des germains le pousse au repli.

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       Le lendemain le jeune chef gaulois envoie ses cavaliers chercher une armée de secours. Ils sont de retours 6 semaines plus tard, fort de 250 000 guerriers !

     

    Désorganisation gauloise

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       Les romains prennent place dans les fortifications, César ordonne à ses cavaliers de sortir et d’engager les cavaliers gaulois pourtant soutenus pas des archers à pied. Les combats durent toute l’après midi et ce sont les gaulois qui cèdent et fuit, abandonnant à une mort certaine les archers.

     

       L’armée de secours met la journée suivante à profit pour fabriquer des outils d’assaut (échelles, passerelles…). En pleine nuit, ils attaquent, ralentit par les pièges romains. Ces derniers font appel à des renforts et utilisent toute la gamme d’arme dont ils disposent. Au petit matin les gaulois n’ayant réussi aucune percée dans les fortifications se replient. Les pertes sont lourdes de chaque coté. L’assaut venant d’Alesia ayant mis du temps à se mettre en place, il se repli avant même de parvenir à franchir les pièges romains.

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    <o:p>La bataille décisive</o:p>

     

       Les gaulois affaiblit par ces échecs décident de lancer toute leur force dans une bataille qui décidera de leur sort. Ils attaquent en trois points. Vercassivellaunos et 60 000 hommes marchent une nuit et attaquent les romains depuis une montagne située au Nord du champ de bataille, la cavalerie attaque par la plaine et Vercingétorix mène tous les guerriers restant à l’assaut des fortifications romaines.

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       Les romains déstabilisés menacent de céder, Labienus est envoyé avec des renforts et parvient à renforcer les défenses.

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       Les fortifications de la plaine tiennent bon, et les gaulois qui les assaillent se tournent vers les obstacles naturels que les romains ont moins renforcés, ils escaladent les abrupts et parviennent à chasser les défenseurs de leur tours. Ils ouvrent une brèche dans les parapets.

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       César envoie une première vague de renfort pour les contrer et prend lui-même la tête d’une deuxième vague. Il repousse les gaulois qu’il croise et rejoint Labienus à la tête de quatre cohorte et d’une partie de la cavalerie. L’autre partie étant envoyée à l’extérieur des fortifications pour prendre l’armée de secours à revers.

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       La tactique de César fonctionne parfaitement. Les gaulois attaqués dans le dos se débandent. La plupart seront massacré ou fait prisonnier. Devant ce désastre Vércingétorix sonne la retraite, c’est la panique dans le camp de l’armée de secours (beaucoup seront aussi tués ou capturés). Vercassivellaunos est fait prisonnier.

     

    Epilogue

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       Le lendemain le jeune chef de 20 ans dépose les armes et se rend à César. 10 000 gaulois sont morts, 70 000 seront déportés et deviendront esclaves, un gaulois sera donné à chaque soldat romain.

     

     

     

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    Fortifications romaines

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       Pour atteindre un soldat romain les gaulois devaient franchir un premier fossé profond de 1,5m pour 6m de large et couvert de branches taillées en pointe (cippi).

     

       Un deuxième fossé de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="4,5 m" w:st="on">4,5 m</st1:metricconverter> sur <st1:metricconverter ProductID="4,5 m" w:st="on">4,5 m</st1:metricconverter>.

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       Ils devaient ensuite franchir les lilias. 8 rangées en quinconce de trou masqué par des branches. Profond d’environ 1m et au fond duquel se trouve un pieu.

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       Vient ensuite une surface plane ou sont planté des stimuli, de discrets petits pieux à pointe métallique.

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       Ensuite viennent les fortifications à proprement parler. Un fossé de 3,5m sur 3,5m (vallum) qu’il faut franchir et une palissade surélevé à <st1:metricconverter ProductID="3,5 m" w:st="on">3,5 m</st1:metricconverter> (agger) et équipée de pieux. Ils utilisaient la terre du vallum pour constituer le agger.

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       Ces fortifications étaient renforcées de tours tous les <st1:metricconverter ProductID="24 mètres" w:st="on">24 mètres</st1:metricconverter> et de fortins (23).

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       Dans les parties en forte pente les romains limitaient leurs défenses, comptant sur l’appui de la nature.   

    Cette vision des fortifications romaines est sujette à caution. Si les défenses sont sans doute justes, leur ordre, lui, est incertain. La maquette ci-dessous date de Napoléon III.

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  •    Au IIème siècle, Bituitos hérite du royaume arverne de son père Luernios. Il va à la rencontre des troupes romaines  de Domitius Ahenobarbus (consul) qui avance dans la zone d'influence arverne en -122. Il ne peut rien faire. En -121, l'armée de Fabius Maximus vient renforcée la première. Bituitos les affronte en Ardèche (près de Mauves), il est battu. Il sera fait prisonnier alors qu'il tentait de négocier la paix et est emmené à Rome pour le triomphe des vainqueurs. Cette défaite aboutit à la création de la Gaule narbonnaise.


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  •    Luernios est un roi arverne du IIème siècle avant J.-C. dont le nom nous est parvenu par les grecs. Il est connu pour ses réceptions fastueuses. Il cherchera durant son règne à développer son royaume au profit de son peuple. On le décrit sur un char d'argent semant les pièces d'or sur son passage. C'est le père de Bituitos.


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  •    On sait peu de chose des peuples de Gaule, fautes d’écrits de leur part. C’est par le biais des grecs et des romains que l’on en apprend un peu. Informations pas toujours d’une très grande objectivité.

     

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>   D'après le grec Strabon les arvernes dominent la Gaule aux IVème et IIIème siècle avant J.-C. "leur territoire s'étendait à l'origine jusqu'à Narbonne et aux frontières de la Massaliotide et les peuples leur étaient soumis jusqu'au mont Pyréné, jusqu'à l'Océan et jusqu'au Rhin" en d'autre terme la quasi totalité de la Gaule, une suprématie commerciale et militaire (ni culturel, ni politique).</o:p>

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       Leur puissance est encore visible aux IIIème et IIème siècle avant l’ère chrétienne, à cette époque ils dominent les peuples du centre et du sud de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Gaule" w:st="on">la Gaule</st1:PersonName>, ils bénéficient entre autre d’une diplomatie efficace. Cette apogée est illustrée par le règne de Luernios connut pour ses largesses et son faste. Cette hégémonie disparaît avec l’invasion romaine du sud (Gaule narbonnaise) et la défaite de Bituitos, le fils de Luernios, en -121 en Ardèche.

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       A partir de cette période les arvernes sont dirigés par les Vergobrets. Une assemblée de haut magistrat. Les arvernes jouissent toujours d’une forte influence régionale.

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       Au Ier siècle Celtillos tente de rétablir la monarchie, il est exécuté. Son frère Gobannitio (l’oncle de Vercingetorix), vergobet, en serait le commanditaire. Son fils Vercingétorix fédère les peuples de Gaules, il parvient même à s’allier une grande partie des Eduens (gaulois historiquement allié des romains) pour résister à Jules César. Son épopée de moins d’un an est très connue, et notamment la bataille de Gergovie en plein cœur de la terre arverne(photo en haut). La guerre des Gaules prend fin en -51 à Uxellodunum (Quercy), avec la chute de l’oppidum et la captivité de Lucterius et Drappès. C’est le début de la période gallo-romaine pour les arvernes (et les autres peuples libres jusque là) qui s’achèvera au début du Vème siècle.

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    (voir : histoire : personnages marquants)


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