•   Société

     <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Gaule" w:st="on">La Gaule</st1:PersonName> était divisée en trois catégories sociales. Jules César avait constaté que les producteurs (la plèbe) était dirigée par les religieux (classe sacerdotale, les druides) et les militaires (les equites). Ce que Georges Dumézil appelle « l’idéologie tripartite des indos-européens ».


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       Les lieux de culte celte s’appelaient « nemeton », terme gaulois qui signifie « sanctuaire » (en gaélique on dit « nemed », signifiant « sacré »).

     

       Dans un premier temps ces espaces sacrés étaient ouverts, en pleine nature, des lieux désignés par les druides. Sans doute autour de lieu naturellement exceptionnel (chute d’eau, rivière, clairière, rocher…) ou issu des peuples précédents (dolmens, mégalithes…) que l’on croit souvent, à tort, comme des lieux celtes alors qu’ils datent de la période protohistorique (cf dolmen près de Saint Nectaire en haut).

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       A partir du IIIème siècle, les nemetons s’entourent d’enceintes formées d’un monticule de terre sur lequel on monte une palissade. On en trouve des traces dans toutes l’Europe (en République Tchèque par exemple). En illustration en bas une reconstitution du nemeton de Gournay sur Aronde dans l’Oise. Des fouilles dans ces lieux ont mis à jour de nombreux ossements d’animaux, d’humains, des armes brisées…Qui permettent de soutenir l’idée qu’il s’agissait de lieu de culte et qu’on y pratiquait de nombreuses cérémonies.

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       L’utilisation de ces nemetons semblent s’être arrêtée avec l’invasion romaine.


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  • Les religieux

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       La classe sacerdotale est divisée en trois groupe : les druides, les bardes et les vates.

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    Druide

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       C’est le « généraliste », il préside les rites, dirige les sacrifices (symboliques, d’animaux ou parfois humains), il enseigne. Il a aussi eu un rôle de magistrat, de conseil. Rien ne l’empêche de participer au combat mais il est surtout connu pour ses actions diplomatiques. C’est un sage, il détient le savoir scientifique en médecine, astronomie… Politiquement il est le conseiller privilégié du seigneur ou du roi.

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    Barde

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       Le barde est un artiste, il chante de la poésie, il raconte l’histoire. Il fait la critique ou rend hommage.

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    Vate

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       Il a aussi un rôle médical mais sa première tache est la divination. Des femmes ont été devin.

     


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  •    L'habillement commun à toutes les tribus gauloises (Galls, Gallo-Kimris, Kimris-Belges), était tout à la fois simple et commode, et se composait presque universellement de la braie, de la tunique et de la saie. Les gaulois étaient aussi amateur de bijoux.


       Braie ou pantalon
    La principale partie de ce costume, le pantalon, ou braie (bracca ou braga), était large, flottant et à plis multipliés chez les races kimriques ; étroit et collant chez les peuples d'origine gallique, particulièrement dans la Gaule narbonnaise, surnommée Braccata. Il descendait en général jusqu'à la cheville du pied, où il était attaché.

       Tunique ou chemise
    Une espèce de tunique ou chlamyde très courte, véritable chemise à manches, d'étoffe rayée, leur tombait jusqu'au milieu des cuisses.

       Saie ou blouse
    Par-dessus ces vêtements, les Gaulois portaient une saie rayée (sagum virgatum), comme la tunique, et décorée de fleurs, de disques, d'ornements variés, de figures de toute espèce, de bandes de pourpre, et de broderies d'or et d'argent. Le sarreau ou la blouse des paysans de quelques parties de la France peut donner une idée de la saie ; espèce de manteau formé de deux pièces carrées, avec ou sans manches, percé d'une ouverture pour passer la tête, couvrant le dos et les épaules, et s'attachant sous le menton avec une agrafe en métal.

     

    Les dernières classes du peuple remplaçaient la saie par une peau de bête fauve ou de mouton, ou par une couverture en laine grossière. , appelée dans les dialectes gallo-kimriques, linn ou lenn (linna). Nous n'avons trouvé nulle part quelle signification peut avoir le petit chien que cette figure tient sur le bras. Quant au gobelet, qui se retrouve également sur plusieurs monuments découverts en Bourgogne, Montfaucon pense qu'il pourrait marquer que c'était un pays où l'on faisait, comme aujourd'hui, des vins excellents.


       Le coffret qui se rencontre sur un certain nombre de monuments était, dans l'opinion de quelques auteurs, destiné à recevoir le gui sacré pendant la cérémonie religieuse du gui de chêne célébrée par les druides.


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  • Le seigneur<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Il montait à bord d’un char d’où il jetait des lances sur l’ennemi. Il portait la même tenue que ses soldats, à la différence près que son casque était en bronze sculpté (les chefs portent aussi ce type de casque).

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    Les cavaliers<o:p></o:p>

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    Armés d’épée lourde, protégés par un casque et des jambières. Les plus valeureux se battaient torse nu, les autres arboraient une cotte de maille.

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    Les chars<o:p></o:p>

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    Menés par un cocher il s’agissait de char léger à deux roues. Les guerriers à pied en jaillissaient dès qu’ils atteignaient l’ennemi.

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    Les guerriers à pied<o:p></o:p>

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    Armés d’une épée ou d'une hache. Et protégés par un bouclier, une cote de maille, un casque en fer et des jambières.


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