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    Vallée de Chaudefour, près du puy de Sancy.



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    Vallée de Chaudefour, près du puy de Sancy.


  • Des archéologues révèlent une véritable métropole arverne

    Article publié le 29 Août 2007
    Par Manuel Armand
    Source : LE MONDE
    Taille de l'article : 725 mots

    Extrait : Des fouilles entreprises en Auvergne, près du site de Gergovie, ont mis au jour une agglomération gauloise répartie en trois pôles, à l'organisation proche du modèle romain. Une vingtaine d'étudiants en archéologie s'activent, avec la chaîne des puys pour horizon. « Nous sommes ici au sommet de l'Etat, chez l'un des plus hauts magistrats du peuple arverne, assure Matthieu Poux, professeur d'archéologie romaine et gallo-romaine à l'université de Lyon, en balayant du regard les 3 000 à 4 000 m2 de fouilles. A notre place, des Anglo-Saxons auraient déjà franchi le pas en lançant l'hypothèse de la découverte de la demeure de Vercingétorix ou de son père Celtill.

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  • Des faux-monnayeurs chez les Gaulois

    Aurélie Deraisme, une jeune chercheuse de l'Institut de recherche sur les archéomatériaux d'Orléans, vient de démasquer, dans le cadre de sa thèse, les techniques de fabrication de fausses monnaies en Gaule romaine.


    1-monnaie officielle et image électronique montrant la présence d'argent dans la masse de la pièce (zone blanche) 2-Imitation et présence d'argent sur la surface de la pièce uniquement
    © A.Deraisme/Coll.privée

    Marqué par la scission entre les Empires romain et gaulois, le IIIe siècle connaît de graves crises politiques et économiques. Alors, en marge de la production de l'atelier officiel de Trèves, des ateliers secondaires se mettent à frapper, à grande échelle, des monnaies qui imitent les pièces de l'usurpateur Postume, alors à la tête de l'Empire gaulois. De fausses monnaies finalement tolérées, en cette période de pénurie monétaire importante. De telles pièces ont été notamment retrouvées en Seine-et-Marne, à l'emplacement du village de Châteaubleau1, près de Provins. La présence de boudins et de flans monétaires2 argentés à cet endroit laisse supposer qu'il s'agissait de l'un de ces ateliers secondaires. Pour en savoir plus sur ces pièces illégales et leurs techniques de fabrication, Aurélie Deraisme, physico-chimiste spécialisée dans la métallurgie des alliages cuivreux, et ses collaborateurs3 en ont tout d'abord étudié la composition. Alors que les pièces officielles contiennent 15 % d'argent et 85 % de cuivre, les autres ne renferment que 2 % d'argent pour 98 % de cuivre. Une belle économie pour les faussaires ! Par microscopie électronique, elle a ensuite déterminé leur structure interne. Si l'argent est uniformément réparti dans toute la masse des pièces officielles, il ne se trouve que dans une mince couche de surface (environ 200 mm) dans les monnaies d'imitation. Pour comprendre comment les artisans de l'époque obtenaient de telles pièces, la scientifique a cherché à les recréer en laboratoire. Elle a, pour cela, utilisé des cylindres de cuivre recouverts d'une mince feuille d'argent qu'elle a ensuite chauffés, dans des conditions permettant d'éviter toute oxydation de surface, à différentes températures et pendant des durées variables. C'est en les chauffant pendant 4 minutes à 950 °C qu'elle a obtenu la composition et la structure de l'argenture les plus proches de celles des pièces archéologiques. L'ensemble de ces résultats permet d'imaginer plus précisément les techniques d'argenture utilisées par les métallurgistes gallo-romains, notamment pour la fabrication de fausses pièces de monnaies. <?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:P></O:P>

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  • Les Gaulois en chiffres :

    Peuple gaulois entre 5 et 20 millions d'habitants
    Nombre de tribus environ 500
    Superficie de la Gaule environ 100 000 hectares

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